"Ma patrie, c'est la langue française" Albert Camus

L'enfumeur de Lausanne

22 juillet 2018


La langue française, tous les francophones l'aiment. Et même la kiffent grave. Mais s'en tamponnent allégrement le coquillard. La langue française – comme tant d'autres langues du monde – crève, étouffée par l'anglo-américain, dans l'indifférence quasi générale… et les protestations d'amour des "responsables" qui la pressent sur leur sein pour mieux la poignarder. À juste titre, vous pensez à Mycron  "Je parle anglais (sic) à l'étranger (ndlr et en France) pour mieux défendre la Francophonie (re sic)". Mais il n'a pas le monopole de cet enfumage tartuffesque. Parmi les témoignages reçus, nous vous proposons l'édifiant courrier du syndic (maire, bourgmestre) de Lausanne. Vous apprécierez la réponse argumentée que lui apporte l'une des chevilles ouvrières de LANGUE FRANÇAISE. C'est ici.


Opération survie


23 mai 2018

Voici, détaillée ci-dessous, la stratégie élaborée par notre collectif. Elle vise à sensibiliser nos diverses opinions publiques au péril couru par notre langue commune.
Pour la mener à bien, nous avons besoin de votre concours. Si vous acceptez de participer au sauvetage de la langue française, merci de renvoyer à langue-francaise2018@laposte.net la courte fiche terminant ce présent texte

Une stratégie de la dernière chance

Le constat

 Il ne paraît pas utile de développer ici les motifs des vives inquiétudes qui nous rassemblent.

Pour résumer :
En Belgique, en France, en Suisse d'abord. Au Maghreb, dans plusieurs pays d'Afrique sub-saharienne, à Montréal ensuite, la langue française se voit assaillie par l'anglo-américain. Sa qualité, son usage même s'amenuisent chaque jour. 
Se résigner, adoubant ainsi la cohorte des zélateurs du colon. Ou bien, lucides et debout :
- Refuser notre colonisation – et celle de toutes les cultures non anglo-américaines. Et non pas se rengorger   en dénonçant le colonialisme pratiqué par certains de nos ancêtres.
- Rechercher le droit à la différence. Et non pas se gargariser de fumeuses protestations de soutien à ce droit….  tout  en stigmatisant quiconque ose ne pas penser selon les diktats majoritaires.
- Se respecter soi, c'est-à-dire respecter d'abord une façon de penser façonnée par une langue maternelle ; et non s'immerger aveuglement dans un maelstrom déstructurant.
- Ne pas renier une culture (par exemple sa littérature) ou des valeurs (comme les Lumières) encore prisées partout dans le monde.
- Ne pas imaginer que la langue française survivra ailleurs, si elle est boutée hors des usages des "vieux pays" où elle prit racine.

But

Le collectif vise à sensibiliser à nos préoccupation les opinions publiques, donc les médias. Québec mis à part, il y a là toute une éducation à faire !

Notre collectif cherche à faire respecter les lois déjà existantes. Il propose aussi l'élaboration de nouvelles règles.

Moyens

. Pour l'heure, le moyen privilégié est l' "opération survie" (titre provisoire). Au même moment, en plusieurs capitales de régions où nous sommes représentés (ainsi Paris, Marseille, Genève, Lausanne, Bruxelles, Montréal…) se tiendront des présentations à la presse d'une stratégie pugnace, déjà concrètement mise en œuvre. Il ne s'agit plus de récriminer mais d'annoncer des actes résolus.

- Deux mois au moins avant la présentation, notre collectif aura écrit à un certain nombre d'acteurs "significatifs" du monde francophone, ayant enfreint les dispositifs lois protégeant le français, les enjoignant de se mettre en conformité avec la règle (En France, deux mois doivent s'écouler entre mise en demeure et lancement d'une procédure).

- La présentation commune pourrait être lancée depuis la ville de Québec, bien plus à même que le Villers-Cotterets de Macron, de porter le titre de capitale de la Francophonie – de fait seule ville importante du monde où le cheval de Troie US n'entre pas dans la place.

-  Lors de la présentation, nous soumettrons les réponses positives obtenues : "Oui un changement est possible", et surtout les réponses négatives et absentes. Nous annoncerons alors, contre ces dernières, le lancement de procédures contentieuses.

-  Nous ferons état des succès   obtenus par diverses composantes du collectif lors de telles procédures, trop sporadiques alors pour attirer suffisamment l'attention. (Voir par exemple http://langue-francaise2018.blogspot.fr/p/blog-page.html).

-  Nous annoncerons le lancement d'une procédure particulièrement musclée confiée à un avocat "proche des médias" et visant une entité internationalement médiatisée. 

- Nous annoncerons   la saisine  d'un certaine nombre de parquets (ou entités juridiques correspondants de pays autres que la France), leur demandant de poursuivre certains médias désignés, enfreignant la loi. En France, il s'agit des publicités à dominante anglo-américaine sans traduction française de présentation équivalente.

-  Nous rechercherons la présence physique de représentants d'organismes finalement rendus à nos vues, ou de personnalités soutenant notre combat.

-  Nous désignerons quelques grandes entreprises ou des entités importantes de pays francophones, choisissant l'anglo-américain pour qualifier et vanter leurs productions, originales et de qualité. Elles abondent  ainsi l'argument connu "la langue internationale, c'est l'anglais, que ça nous plaise ou non".

-  Nous rendrons publics le courrier envoyé à des parlementaires, leur demandant de recevoir nos délégations, afin de les sensibiliser à la nécessité d'action législatives de survies. Ce courrier sera rédigs en deux langues : l'une en français classique ; l'autre en sabir franglais contemporain, soit truffé de tournures (pseudo) anglo-américaines.

- Nous rendrons publics les échanges épistolaires avec les responsables des principaux médias – écrits ou audio-visuels – vecteurs de l'anglicisation outrancière de notre langue.

- Nous communiquerons sur le développement de campagnes, déjà entamées, consistant à apposer des affichettes, par exemple   "Halte à la colonisation par la langue anglo-américaine", sur des supports de communications illicites.

Date envisagée pour les présentations à la presse : octobre 2018. Déclenchement des contacts et rédaction des courriers : à partir de mi-mai.

 L'efficacité de cette opération tiendra à la diversité et la pugnacité des actions lancées. Bien entendu la stratégie retenue peut encore s'étoffer ou recevoir des modifications.


MERCI DE BIEN VOULOIR NOUS RENVOYER PAR COURRIEL CE QUESTIONNAIRE AVANT LE 31 MAI 2018

Si vous acceptez de participer à faire vivre le collectif LANGUE FRANÇAISE, merci de nous communiquer les quelques renseignements ci-après.

Si vous ne l'êtes pas encore, acceptez-vous de devenir membre de notre collectif ?

Dans l'affirmative, ou si vous avez déjà rejoint le collectif :

Vos prénom, nom et téléphone

Votre pays d'origine

Votre   lieu de résidence actuel


Vos compétences, centres d'intérêt, profession etc. dans la mesure où ils trouveraient à s'exercer lors des opérations du collectif (Par exemple notions de droit, talent d'écriture, liens avec des parlementaires, avec des journalistes etc.).


Vos apports seraient évidemment fonction de vos disponibilités.

Acceptez-vous participer à l'animation directe du collectif ? (Le plus souvent faite via courriel).

Les adhérents au collectif seront prochainement invités à faire part de leurs remarques, critiques et suggestions à propos de l' "opération survie" décrite.

Avancer avec vous

15 avril 2018
"Ma patrie, c'est la langue française", proclamait Albert Camus. Cette patrie commune court un danger mortel. Vous en êtes conscients, comme le démontre votre arrivée sur cette page.
En Belgique, en France, en Suisse, l'anglo-américain reçoit l'appui des populations et des gouvernants locaux pour ringardiser une langue française supplantée par la langue du colon.
Au Maghreb, en Afrique sub-saharienne francophone, doucement l'anglo-américain se substitue au français… non sans ironie vécu comme "langue du colon" !
Portugal ou Italie, Pologne ou Grèce, Liban ou Égypte, Vietnam ou Laos… largement répandue hier encore, la pratique du français déserte les nations. En parallèle, censée l'une des deux langues principales de travail de nombreux organismes internationaux (ONU, UNESCO, J.O, Europe etc.), notre langue s'efface devant la langue du maître.
Pourquoi en serait-il autrement, si même les populations et les dirigeants des pays francophones préfèrent s'exprimer en anglo-américain dans leur communication extérieure comme à l'intérieur de leurs frontières !
À cet égard est significative l'hallucinante déclaration du Président Macron "Je m'exprime en anglais pour mieux défendre la Francophonie". Autant dire : Suicidons-nous, notre langue est morte !

Le collectif LANGUE FRANÇAISE se donne pour mission d'alerter les médias et les opinions publiques, pour l'heure largement indifférents au péril couru par leur propre identité. Mais aussi d'interpeller les gouvernants, fort peu préoccupés d'apporter les solutions nécessaires.
Nous visons à des actes concrets, exprimés avec fermeté,  expertise, rigueur  et correction.                                                                                                                                        
Les entités composant le collectif LANGUE FRANÇAISE obtiennent parfois des résultats significatifs – cliquer ici. Pourtant l'actuelle indifférence des médias empêche l'écho nécessaire à la prise de conscience indispensable.
Des actions fortes, multiples, diverses déclencheront seules cette prise de conscience. Pour les conduire, notre collectif a besoin d'être fort, multiple et divers ! Fort par son nombre, multiple par ses talents, divers par sa représentation mondiale.
LANGUE FRANÇAISE  a donc besoin de vous !

 En rejoignant le collectif, vous pourrez :
. Participer à l'élaboration des courriers et de toutes les communications.
. Les signer ou non.
. Participer à l'élaboration d'actions, telles que procédures contentieuses ou manifestations publiques.
. Proposer toute opération…

Si vous souhaitez en savoir plus sur nos actions en cours, et pourquoi pas nous rejoindre, laissez-nous un simple mot à :  langue-francaise2018@laposte.net

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20 MARS 2018 LA GRANDE ILLUSION



La librairie francophone d'Ottawa vient de fermer ses portes mi-mars. Cela ne troublera guère la fête du 20 mars, intitulée "Journée mondiale de la Francophonie". Y seront vantés les 230 millions de locuteurs en langue française - annoncés 500 millions en 2050 grâce à l'effort démographique (!) de l'Afrique. Tandis que le français s'installera comme l'une des deux principales langues du monde. Voire la première, renchériront les plus optimistes.
Il conviendra donc de passer sous silence des faits autrement alarmants.
Par exemple que, voici trente ans, les locuteurs en langue française étaient 220 millions. La France comptait quelque 10 millions d'habitants de moins. L'équation est vite résolue : l'augmentation venue d'Afrique est un leurre.
Mais il y a bien pire : lorsque l'on regarde les chiffres à la loupe – comme le fit Jacques Attali dans un rapport verticalement classé – les personnes ayant le français en langue usuelle sont moins de 150 millions.
Pire encore : Mis à part Québec et Nouveau Brunswick, le français langue usuelle recule partout. Et d'abord sur ce continent africain : le mirage s'efface à mesure de l'irrésistible avancée de l'anglo-américain, en passe de prendre au français la place de première langue commune des pays dits francophones !
Quant à ces "vieux pays", berceau du français, l'exemple attendu de leur part donne le "la" – ou plus exactement sonne le glas. En Belgique, en Suisse, l'anglo-américain s'installe comme langue commune. En France, il devient honteux de communiquer autrement que dans la langue du colon. Communiquer à l'extérieur, mais aussi entre bons Français. La langue vernaculaire équivaudra bientôt au danois ou au finlandais : on le parlera à la maison ou entre voisins de palier. Avant de l'oublier tout à fait.
Déjà, censé langue de travail à égalité avec l'anglais dans les grandes instances gouvernementales ou sportives européennes et mondiales, le français a largement perdu ce rôle, et d'abord par la pusillanimité de ceux payés pour le représenter.
Vous, associatifs, journalistes, parlementaires ; vous instances gouvernementales, tous destinataires de ce communiqué, devez impérativement prendre conscience du drame en cours. L'anglo-américain n'étoffe plus le français, il l'étouffe.
Des mesures de sauvetage s'imposent d'urgence. Vous trouverez ci-contre les suggestions avancées par notre collectif, souhaitant que les décideurs, et d'abord les législateurs, prennent la mesure du drame en cours.
Défendre la langue française, c'est :
-  - Promouvoir la langue de la précision par excellence
   - Promouvoir un trésor de la culture universelle
-  - Respecter les identités des pays l'ayant en partage
  - Plaider, en l'espèce, pour toutes les langues et tous les particularismes menacés de disparition par l'hégémonie anglo-américaine. 

Adresse au Président de la République française, l'exhortant à une   communication à la hauteur de l'identité nationale incarnée par sa charge.
                                                                                                                                  11 février 2018
Monsieur le Président de la République,

En septembre dernier vous annoncez vouloir proclamer Villers-Cotterêts capitale de la Francophonie. En 1539 l'identité nationale recevait en ce lieu son sceau le plus précieux : la langue française.
Et en même temps vous réussissez l'exploit d'être le premier chef d'État de la France, depuis 1539, – à la consternante exception de M. Giscard d'Estaing en… Louisiane – à  refuser d'utiliser notre langue nationale lors de plusieurs allocutions. À Davos vous utilisez un long moment l'anglais ("anglo-ricain" conviendrait mieux…) sans rien pour vous y contraindre – Madame Merkel s'exprima plus fièrement en allemand. Mieux, ou pire,  recevant des investisseurs étrangers  à Versailles vous avez le front de vous exprimer… en anglais.
Ce faisant vous encouragez le monde à tourner définitivement la page d'un temps où le français, à égalité avec l'anglais, régissait l'ONU, l'Europe, les Jeux Olympiques, notamment. À quoi bon en effet  utiliser un dialecte renié par son premier ambassadeur ?
La question que vient de vous poser le député Jean-Luc Mélenchon  situe bien la vertigineuse descente aux enfers du français, langue de la diplomatie (?) *

Vous revendiquez la fierté d'être Français. Votre vibrato évoque à l'envi un grand peuple, une grande nation. 
Et en même temps vous tournez le dos à notre langue, sceau identitaire d'une grande nation. Le sang de notre esprit (Unamuno). Notre vraie patrie (Camus).

Garant suprême de l'application de la loi, votre conduite doit prêcher d'exemple. La loi du 4 août 1994, dite "Loi Toubon", fait obligation aux entreprises publiques  - ou  à toute entreprise recevant une aide ou une participation d'une collectivité publique, à commencer donc par l'État – de respecter certaines règles, comme l'utilisation du français dans toute forme de communication. Si cette communication  fait l'objet de traductions, elles doivent être deux au minimum. 

Et en même temps, vous – chef de l'État – laissez sans hésitation les entreprises visées, partiellement à capitaux d'État,  égrener le chapelet du reniement national. Que quatre exemples suffisent à illustrer. "The Christmas fever" by Orange. "Air France is in the air" by Air France.   "Committed to better energy" slogan français  de Total. Finissons en beauté avec la SNCF déclinant tout de go : Happy Hour,  intercités, ID-Nights, S'miles, TGV Family, Rail Team, Oui Go, Happy card. And so on.

Et, toujours dans le même temps, votre gouvernement finance illégalement des événements en contravention avec la loi. Quatre exemples encore : "Goût de France good France" parrainé, pardon sponsorisé, par les Affaires étrangères. "My french film festival" épaulé par la Culture ! "Free Flight World Masters"  avec l'appui du Ministère de la Défense ! Finissons en beauté avec la participation de la DRAC Pays de Loire au "So film summer camp" de… Nantes !

Et encore dans ce même temps, la France, premier pays au monde en terme de tourisme, décline trop systématiquement une communication illégale bilingue qui, loin d'apporter au prestige de notre langue  donc de nos valeurs, contribue à leur désuétude.


La communication nationale doit légalement se faire en français. Cela tombe à pic, vous-même ne cessez de protester de votre attachement à notre langue. Jusqu'à envisager, au Burkina Fasso, d'en faire à terme la première langue du monde.

Tomber, ou couler à pic ? En même temps, invitant les industriels du monde à s'installer en France… vous optez pour "Choose France Internaltional business summit" comme dénomination du raout. Vous prenez des initiatives tricolores… elle se nommeront "Pionniers French Impact", ou encore "make our planet great again", " One Planet Summit" …

Votre gouvernement finance des organismes tels le CILF et diverses commissions de terminologie censées proposer des déclinaisons françaises pour les nouveaux concepts

Et en même temps vous multipliez les barbarismes – tels "start-up nation" , "task force" "bottom up", "top down", farouchement secondé par la plupart des membres du gouvernement.

Ce gouvernement finance largement la Francophonie .

Et en même temps votre participation à l'anglo-ricanisation de la planète  vous mérite le courroux des nations non-françaises. Ainsi, la "société Jean-Baptiste" de Montréal liste-t-elle dans un récent courrier à votre intention les "mauvaises habitudes" d'un pouvoir français se donnant à l'anglais **. " Surtout, ces mauvaises habitudes en viennent à causer des dommages collatéraux chez nous, au Québec Banalisent la progression de l’anglais dans tous les domaines, et favorisent ce que j’appelle la « coolonisation » des plus jeunes générations". Nous vous épargnerons les amers reproches adressés à la France du reniement par le très respecté Abdou Diouf. Vous eut-il pratiqué, les reproches eussent encore gagné en virulence.
La langue de la Francophonie porte des valeurs précieuses : l'humanisme des Lumières, l'universalité de la culture, la précision de la communication. Vous savez avec quelle vigueur certaines des figures emblématiques de la Francophonie en déplorent d'autant la dérobade française.

Que dire enfin de l'opération d'embobinage baptisée "Mon idée pour le français" et ouvrant sa page Internet par l'inouïe suggestion d'une… masterclass ? Les organes de terminologie retiennent "classe d'interprétation". Mais qui s'en soucie ?
Nous parvenons donc au triste constat suivant. Le candidat déclarant "la colonisation est un crime contre l'humanité" déroule le tapis rouge au colonialisme anglo-américain. Par tant, il participe au naufrage du  pluralisme, notamment culturel.

Notre collectif vous demande d'opter pour une position claire. Ou bien, mettant vos pas dans ceux d'un passé abhorré, vous acceptez résolument de suivre le chemin "d'une collaboration loyale avec l'occupant".
Ou bien, loin d'effacer la loi Toubon comme on vous en prête l'intention prochaine, vous la renforcez. Et surtout lui donnez les moyens de s'appliquer. Ce qui n'est pas vraiment le cas.

En clair, Emmanuel Macron assume le statut de chef de l'État français, avec fierté, lucidité, fermeté.
Ou bien non.

Croyez, Monsieur le Président, à  l'assurance de notre parfaite considération.

Les responsables du collectif "Langue française" :

Pour la  Belgique     Benoit Winckelmans     Bruxelles 
Pour le  Canada       Jean-Paul Perreault      Montreal (Président du Mouvement Impératif français)
Pour la France    Dr Pauline Belenotti Marseille, Louis Maisonneuve, La Ciotat (Président  d'Observatoire des Libertés) et Régis Ravat  Nîmes (AFRAV, Association Francophonie Avenir)
Pour la  Suisse   Philippe Carron et Jacques Badoux, Lausanne


LANGUE FRANÇAISE 250 chemin du Baguier 13600 La Ciotat 06 76 24 24 01

Pour partager via Facebook, cliquer sur l'icone correspondante au bas de cette page
Vous envisagez de rejoindre notre collectif ? Laissez un mot à : langue-française2018@laposte.net


 

Copie de ce courrier à :

POUR LA FRANCE

Messieurs Thierry Lepaon, délégué interministériel à la langue française, Hubert Joly  secrétaire général du Conseil international de la langue française,  Olivier Schrameck et Patrice Gélinet, chargé de la langue française au CSA, Loïc Depecker délégué général direction générale de la langue française et des langues de France, et son adjoint Jean-François Baldi.

Mesdames et Messieurs les parlementaires des commissions culturelles.


Organisation Internationale de la Francophonie : la secrétaire générale, les représentants des pays francophones ; l'association des parlementaires francophones ; TV monde ; Crefeco ; Université d'Alexandrie.


Les journalistes des services "culture" et "société" de : Canard Enchaîné, La Croix, L'Express, Le Figaro,  L'Humanité, Libération, Le Monde, Marianne, L'Obs, France-Inter, Europe 1, RTL, France 2, BFM télé, LCI, AFP, AP.


Messieurs Jean-Marc Ayrault, Jean-Luc Mélenchon, Gilles Kepel, Maxime Laporte, Jacques Myard



Pour principe et sans illusion, les ministres de l'Europe et des Affaires étrangères, de la culture, ainsi que votre représentante pour la Francophonie Leila Slimani.





POUR LA BELGIQUE, LE CANADA ET LA SUISSE
Copies prises en charge par les représentants des collectifs dans ces pays.

*Ainsi, d’après le recensement fait par l’organisation internationale de la francophonie, sur les 63 sites internet de l’ONU, seuls 11 sont véritablement multilingues. Dans les trois quarts des procédures de recrutement, l’anglais est la seule langue obligatoire requise et le manuel d’instruction à destination des personnes souhaitant poser leur candidature n’est disponible qu’en anglais. Par ailleurs, 90 % des documents reçus par les services de traduction de l’ONU à New York sont rédigés en langue anglaise, de même que 80 % de ceux reçus à Genève. Les documents rédigés en français ne représentent respectivement que 4 % et 10 % des documents.

 
** "En particulier, il n’y a aucune raison pour que les grandes multinationales diffusent, en France, des slogans publicitaires dans une langue étrangère à celle de la République. A fortiori, l’État devrait se montrer exemplaire en n’encourageant d’aucune façon les réflexes diglossiques vers l’anglais que l’on peut lire, voir et entendre, chaque jour qui passe, dans l’espace public français. Cette médiocrité linguistique, induite par l’omniprésence de la culture anglo-américaine, nuit au français et à la France elle-même. Elle étiole la grandeur de la République, et l’idée que l’on peut se faire d’elle.
Surtout, ces mauvaises habitudes en viennent à causer des dommages collatéraux chez nous, au Québec, car

Sans doute, d’aucuns n’y voient qu’un effet de mode ne présentant aucun danger notable. C’est peut-être vrai dans votre pays, qui n’est assurément pas à la veille de passer à l’anglais, mais il faut savoir que pour les « Français du Canada », le parler bilingue a toujours été l’antichambre de l’anglicisation. C’est ainsi que depuis les débuts de la mal nommée Confédération canadienne, la proportion de francophones y est passée d’environ 34% dans les années 1860, à 25,7% en 1971, à moins de 20,3% en 2016…
Il ne s’agit pas de se fermer à l’anglais… Cependant, nul besoin pour aller vers l’autre, de s’aliéner à lui. Ainsi, c’est une chose que d’apprendre l’anglais. Mais c’en est une autre que d’angliciser tout un peuple.
Maxime Laporte
Président général, Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal"